Souriez, ECHELON vous observe

ECHELON est un puissant système global automatique d’écoute et d’interception des communications électroniques opéré par les services de renseignement des états membres du traite UKUSA signé entre le Royaume-Uni et les USA en 1947.

Le système ECHELON actuel a été monté en 1971 et regroupe les agences suivantes:

  1. La NSA (National Security Agency) des USA – principal contributeur et utilisateur;
  2. La GCHQ (Government Communications HeadQuarters) du Royaume-Uni;
  3. La CSTC (Centre de la Securite des telecommunications Canada) du Canada;
  4. La DSD (Defence Signals Directorate) pour l’Australie;
  5. La GCSB (Government Communications Security Bureau) pour la Nouvelle Zelande.

ECHELON intercepte les fax, les communications téléphoniques  les emails, la messagerie instantanée  etc. grâce a un réseau global constitué:

  • D’antennes massives au sol capables d’intercepter les transmissions satellitaires ou d’infiltrer les communications terrestres;
  • De satellites pouvant « capturer » le traffic de surface;
  • Des « sniffers » destines a capturer le traffic sur Internet;
  • Des dispositifs sous-marins d’écoute sur les câbles télécoms sous-marins;
  • Divers gadgets d’espionnage.

Une fois que ces données brutes ont été capturées,  ECHELON les analyse au moyen d’un « dictionnaire« : un système informatique très puissant qui retrouve l’information pertinente au moyen de mots clés,  d’adresses  etc.

Certaines sources estiment qu’ECHELON intercepte aujourd’hui plus de 3 milliards de communications quotidiennement: appels téléphoniques  emails, téléchargements Internet, etc. ECHELON serait capable de suivre en temps reel 90% du traffic sur Internet.

ECHELON est utilisé pour des actions militaires, politiques ou économiques.

Il demeure toutefois un objet hypothétique: le gouvernement des USA nie son existence, pourtant confirmée par l’Australie. Des fuites de documents classifiées semblent mettre en péril ce mur du silence.

En attendant plus d’information, souriez, quelqu’un vous observe!  🙂

26-01-2013 Mariage d’Emmanuel Nditukulu Mavungu avec Katria Kamiantako

Mariage hier samedi 26/01/2013 d’Emmanuel Nditukulu Mavungu avec Katria Kamiantako. La bénédiction nuptiale a été dite a partir de 18h00 en l’église universitaire Notre Dame de la Sagesse. La soirée a continué dans la salle de fête « La Conforta » , Kasa-Vubu.

26-01-2013 Messe d’action de grâces in Memoriam Prof Bertin Bagula

Ce samedi 26/01/2013. Belle messe en l’église universitaire Notre Dame de la Sagesse, dite par l’abbé Mugaruka qui a rappelé les traits de caractère de l’illustre disparu. Ces derniers sont, aux dires du prêtre  son héritage le plus éloquent  sa joie de vivre (il était d’une jovialité légendaire. Qui ne se souvient pas de son sens de l’humour?), son aversion pour la médiocrité  sa rigueur, sa quête permanente de l’excellence, et surtout sa générosité ainsi que son altruisme qui le poussaient a toujours chercher une plus grande contribution de l’ingénieur aux maux qui gangrènent la société congolaise. Avec beaucoup d’humanité. Requiescat in pace, prof Bertin Bagula Chibanvunya.

L’heure rouge de l’engagement

Avant d’entrer dans la chair du combat
j’attendrai
j’attendrai l’heure rouge de l’engagement
Déjà au-dessus de moi siffle la flèche
qui portera au loin
l’élan vertigineux du succès.

Antoine-Roger Bolamba

 

Field trip

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Bryan et les trois petits cochons

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Détecter et contrôler l’environnement physique avec les microcontrôleurs

Steve Jobs pensait que la révolution de l’informatique avait laissé la plupart des gens derrière lorsqu’il cofonda Apple Computer et s’engagea à construire des ordinateurs « pour les personnes ordinaires ».

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Paul Panda Farnana, un héros congolais méconnu

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Paul Panda Farnana né en 1888 à Nzemba, près de Banana, dans la province du Bas-Congo, et mort bien jeune dans cette même localité le 12 mai 1930,  fut un agronome et un nationaliste congolais.

En 1900, le Lieutenant Derscheid et son épouse emmènent Panda avec eux lorsqu’il quittent Banana pour retourner en Belgique. Il semble que Panda devait servir de garçon de compagnie au bébé que le couple Derscheid venait d’avoir. Mais ce voyage ne se passa pas comme prévu : le bébé mourut pendant la traversée. Madame Derscheid, prises de fièvres, succombera aussi avant l’arrivée en Belgique. Son mari partagera son sort.

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Nous avions la conscience de la guerre! – Histoire d’un succès militaire des soldats congolais

« Nous avions la conscience de la guerre! » – André Kitadi, Vétéran congolais de la seconde guerre mondiale

(Extrait de « Congo, une histoire » par David Van Reybrouck, p. 204 – 206)

Au printemps 1940, quand l’armée allemande terrassa la Belgique en dix-huit jours, Pierre Ryckmans, alors Gouverneur General du Congo Belge, decida de rejoindre les alliés et de poursuivre la lutte contre les nazis. Winston Churchill demanda un appui matériel et militaire de la part du Congo belge. La Lybie en Afrique du Nord menaçait l’Egypte tandis que dans la Corne de l’Afrique constituait un danger pour le Kenya et le Soudan britanniques.
Depuis les colonies britanniques Churchill envoya des troupes en Abyssinie (actuelle Ethiopie). A partir de février 1941, le onzième bataillon de la Force publique congolaise vint grossir leurs rangs. Il comprenait environ trois mille soldats et deux mille porteurs congolais, encadres par un seul officier belge pour cinquante congolais. Ils se déplacèrent par camion et par bateau au Soudan, ou les températures l’après-midi montaient jusqu’à 45 degrés à l’ombre. De là, ils envahirent l’ouest montagneux de l’Abyssinie. Les camions furent repeints : sur la peinture verte encore fraiche, on projeta du sable brun pour améliorer le camouflage. Mais dans cette région inhospitalière, les soldats devaient la plupart du temps marcher. La journée, les troupes mouraient presque à chaud, la nuit, à haute altitude, elles claquaient des dents. Quelques semaines plus tard, quand la saison des pluies se déchaina, il fallut parfois bivouaquer dans la boue. Les petites villes d’Asosa et de Gambela purent être saisies sans grande difficulté. Au bout de quelques fusillades courtes mais intenses, les troupes italiennes battirent en retraite. Leurs officiers ne prirent même pas la peine d’emporter leurs sabres et leurs raquettes de tennis. Le combat fut bien plus difficile à Saio, une importante ville de garnison italienne près de la frontière soudanaise. Apres de violentes canonnades, le 8 juin 1941, les italiens démoralisés demandèrent une trêve, alors qu’ils étaient nettement plus nombreux et puissants sur le plan militaire. La demande fut acceptée sous réserve d’une capitulation totale. Pas moins de neuf généraux italiens furent faits prisonniers, dont Pietro Gazera, le commandant de l’armée italienne en Afrique orientale, et le compte Arconovaldo Bonaccorsi, l’inspecteur général des milices fascistes. En outre, 370 officiers italiens (dont 45 de haut rang) furent faits prisonniers, ainsi que 2 574 sous-officiers et 1 533 soldats indigènes. Par ailleurs, 2 000 troupes irrégulières indigènes furent renvoyées chez elles.
La prise de Saio présenta un grand intérêt sur le plan matériel et stratégique : la Force publique s’empara de 18 canons et de 5 000 bombes, 4 mortiers, 200 mitrailleurs, 330 pistolets, 7600 fusils, 15 000 grenades et 2 millions de cartouches, 20 tonnes de matériel radio dont 3 postes émetteurs complets, 20 motos, 20 voitures, 2 chars blindés, 250 camions et 500 mules.
Le bilan humain coté soldats congolais : 42 tués, 5 portés disparus, 193 succombés aux blessures ou aux maladies. Parmi les porteurs congolais il y eut 274 morts, la plupart furent surtout victimes d’épuisement ou de la dysenterie.

Les liens entre le lingala et l’anglais

Voici quelque chose qu’il me tarde d’avoir mis par écrit depuis un certain temps: l’apparente influence de l’anglais sur le lingala. Si les portugais semblent avoir été les premiers occidentaux a aborder ce qui deviendra plus tard le territoire congolais, ils se sont essentiellement limités a la cote (Bas-Congo). Les missionnaires protestants (américains, anglais, scandinaves), les membres des équipes d’exploration de Stanley (des anglais pour la plupart, bien que travaillant pour Léopold II roi des belges) ainsi que les trafiquants d’ivoire seront les premiers a pénétrer plus profondément dans les terres. Le fleuve Congo entre le Stanley pool et l’actuelle Kisangani deviendra l’autoroute naturelle de ces activités. Cette région est justement la zone de forte influence du lingala. Je trouve des lors frappantes les ressemblances suivantes entre mots lingala et anglais, indication probable de l’influence précoce de la langue / culture des nouveaux venus sur celle de la population locale:

Mot Lingala Mot Anglais Traduction française
Buku Book Livre
Beta Beat Taper
Boato Boat Bateau, pirogue
Mbetu Bed Lit
Mutuka Motorcar Véhicule (automoteur)
Mami Wata « Mummy Water » Sirène 🙂
Doti Dirty Sale (?)
ko sueta to suit convenir